Quelles alternatives au gazon?

 

Pourquoi chercher des alternatives au gazon ?

Le gazon classique, a longtemps été une norme dans nos jardins. Pourtant, il présente plusieurs inconvénients majeurs. Sa consommation en eau est souvent excessive, surtout dans les régions sujettes à la sécheresse comme la nôtre. L'entretien régulier, incluant la tonte hebdomadaire, l'arrosage, la fertilisation et parfois le désherbage, est chronophage et énergivore. C’est ainsi qu’aujourd’hui la question des alternatives au gazon se pose

Des massifs végétalisés :

Remplacer de grandes surfaces de gazon par des massifs végétalisés est une excellente façon de transformer son jardin en un espace plus dynamique et esthétique. Plutôt qu'un simple tapis vert, vous pouvez concevoir des scènes paysagères variées en jouant avec les hauteurs, les textures et les couleurs des plantes. Chez Promesse de Jardin, c’est le point fort de ses paysagistes, que de transformer vos étendues vertes et monotones en massifs chatoyant de formes et de couleurs. Une multitude de mariages d’essences végétales s’offrent à vous pour dessiner des ambiances uniques dans votre jardin en s’amusant.

Cette approche comporte plusieurs avantages. De manière évidente, vous aurez moins de surfaces de gazon à tondre et à arroser. Concernant l’arrosage, les massifs végétalisés peuvent bénéficier d’un arrosage par système de goutte à goutte qui s’avère beaucoup plus économe que l’aspersion d’un gazon lorsque sa programmation est bien gérée. Vous aurez aussi la joie de voir votre jardin visité par une faune plus variée, attirée par les fleurs, les fruits, le paillage de vos massifs !

Les plantes couvre-sol :

Les plantes couvre-sol sont une excellente alternative pour remplacer le gazon, offrant une multitude de textures, de couleurs et de fleurs. Elles sont généralement peu exigeantes en eau et en entretien, et beaucoup supportent un piétinement, rendant certaines zones de votre jardin accessibles sans avoir recours au gazon traditionnel.De nombreuses espèces sont adaptées aux climats secs et nécessitent très peu d'entretien. Voici quelques espèces populaires et leurs atouts spécifiques :

Le microtrèfle (Trifolium repens 'Pirouette') : Particulièrement prisé, le microtrèfle forme un tapis dense, vert toute l'année, même en période sèche (bien qu'il jaunisse un peu). Il est excellent pour fixer l'azote atmosphérique, ce qui enrichit naturellement le sol et réduit le besoin en fertilisants. Il résiste très bien au piétinement et nécessite une tonte très occasionnelle pour maintenir un aspect ras.

Le thym rampant (Thymus serpyllum) : Idéal pour les zones ensoleillées et sèches, le thym rampant crée un coussin parfumé et fleuri. Il est extrêmement résistant à la sécheresse et supporte un piétinement occasionnel. Ses petites fleurs attirent les pollinisateurs.

La verveine nodiflore (Phyla nodiflora) : Cette plante vivace et rampante est parfaite pour les climats chauds et secs. Elle est très résistante au piétinement, ne nécessite pas de tonte et produit de petites fleurs mellifères de mai aux gelées. Elle se naturalise facilement.

Le dichondra rampant (Dichondra repens) : Avec ses petites feuilles rondes et son aspect doux, le dichondra est parfait pour les zones ombragées ou mi-ombragées. Il ne demande pas de tonte et forme un excellent couvre-sol, bien que sa résistance au piétinement soit plus faible.

La turquette (Herniaria glabra) : Une plante rustique et persistante, idéale pour les sols pauvres et secs. Elle est très résistante et ne nécessite aucun entretien ni tonte.

D'autres graminées au métabolisme résistant à la sécheresse, l'option des "gazons de saison chaude" :

Alors que la plupart des graminées couramment utilisées pour les pelouses dans les climats tempérés sont des plantes optimisées pour les températures plutôt fraîches, les graminées au métabolisme résistant à la sécheresse dit C4, sont des championnes de la en période sèche et chaude. Leur métabolisme unique leur permet d'être beaucoup plus efficaces dans l'utilisation de l'eau et de l'énergie solaire, particulièrement quand le soleil est intense et que l’eau vient à manquer. Elles entrent généralement en dormance et jaunissent pendant les mois froids, pour reverdir avec la chaleur estivale.Ces graminées sont une excellente alternative dans les régions où les étés sont longs, chauds et secs, comme c'est le cas autour du Bassin d’Arcachon.

Voici des exemples de graminées C4 populaires pour le gazon ou les couvre-sols :

Le Zoysia (Zoysia japonica, Zoysia tenuifolia) : Surnommé le "gazon des Mascareignes", le Zoysia est une graminée C4 qui forme un tapis dense et extrêmement résistant à la sécheresse et au piétinement. Sa croissance lente réduit considérablement la fréquence des tontes (deux à trois fois par an suffisent souvent). Il offre une belle couleur verte en été et jaunit en hiver, ce qui peut être un inconvénient si l'on recherche un gazon vert toute l'année, mais un avantage en termes d'entretien et d'économie d'eau.

Le Chiendent pied-de-poule (Cynodon dactylon) : Un nom qui peut faire peur aux jardiniers qui connaissent sa vigueur. C’est une graminées qui peut être envahissante si elle n’est pas maîtrisée. Cependant elle résiste très bien à al sécheresse et au piétinement. Elle nécessite de tontes plus régulières que le gazon des Mascaraignes et tout comme elle, jaunit en hiver.

Le Paspalum des Bermudes (Paspalum vaginatum) : Souvent utilisé sur les terrains de golf dans les zones chaudes en raison de son excellente tolérance au sel et de sa résistance au piétinement et à la sécheresse. Il peut aussi être une option pour les jardins côtiers.

Semer ces espèces dans son jardin signifie d’accepter un gazon qui ne sera pas vert toute l’année mais qui aura pour avantage une résilience remarquable aux épisodes de chaleur et de sécheresse de plus en plus fréquents.

Un jardin sans moustique, est-ce possible ?

Parce que ce sujet est récurrent et que vous avez envie de profiter d’une journée au jardin sans vous badigeonner de solutions insecticides, l’équipe de Promesse de Jardin a étudié le sujet pour vous apporter des solutions concrètes. Voici quelques conseils et résultats de test grandeur nature : 

Les moustiques qui vous empêchent de profiter

Les moustiques se nourrissent de nectar et de sève. Seule la femelle pique les mammifères car elle a besoin de sang pour produire ses larves. Elle a besoin d’eau/ d’humidité pour les pondre et permettre leur éclosion.

Leur mode de développement est cyclique. La durée du cycle varie suivant la température extérieure, entre 25°C et 33°c étant la période la plus prolifique.

Sous nos latitudes, deux espèces de moustique prospèrent. Le moustique commun (Culex pipiens) et le moustique tigre ( Aedes albopictus), plus petit noir et blanc. Le moustique commun est plus actif en fin de journée et est très attiré par le CO2.  Le moustique tigre est quant à lui, actif toute la journée. Il est vecteur de plus de maladies et se reproduit rapidement (moins de 8 jours en saison) et en grande quantité (jusqu’à 2000 larves par pontes). Ce moustique est particulièrement résilient grâce à la résilience de ses œufs qui, pondus en milieu secs peuvent subsister jusqu’au retour d’un temps chaud et humide.

Qu’est ce qui attire les moustiques ?

Le CO2 que nous expirons, les odeurs corporelles excrétées, notamment la sueur, ainsi que notre température corporelle.

La lumière n’attire pas les moustiques, c’est une fausse croyance.

Comment limiter la prolifération des moustiques ? 

Certains gestes peuvent permettre d’endiguer leur prolifération à l’échelle de lieu de vie. Vous pouvez vider régulièrement les récipients susceptibles de recueillir les eaux de pluie ou les stocker à l’abri (arrosoirs, pots, brouette, jouets…). Les descentes d’eau pluviales sont aussi des sites de ponte potentiels que vous pouvez étanchéifier avec un tissu perméable dont le maillage ne laisserait pas passer l’insecte. Les palmes des palmiers ou les amas de feuilles mortes humides peuvent être également ramassées dans le même objectif. 

Ne pas oublier que la biodiversité est une alliée contre la prolifération des moustiques ; installer des nichoirs pour inviter les mésanges et chiroptères peut être bénéfique. Une chauve-souris peut manger près de 2000 moustiques en une seule nuit !

Les solutions d’extermination des moustiques

En dernier recours, pour les zones de ponte potentielles ne pouvant être protégées mécaniquement, les larvicides sont une alternative. Privilégier des larvicides biologiques ne tuant que les larves de moustiques.

Les pièges avec ou sans CO2 permettent d’attirer et de capturer les femelles avant qu’elles ne pondent. Tenez les pièges loin de vos zones de vie pour ne pas attirer les moustiques à vous ! Il s’agit là de limiter la population de moustiques dans votre secteur. Les experts Promesse de Jardin sauront vous conseiller sur l’emplacement idéal de votre piège par rapport à votre projet jardin. Faites leur confiance, ils traitent ce sujet dans chaque propriété de manière systématique. 

Et enfin pour profiter de vos extérieurs sans vous faire piquer, reste l’éternel répulsif, ou des dispositifs spécialement adaptés pour l’extérieur de type Bouclier anti-moustique THERMACELL. Ils ont été testés par l’équipe et approuvés. Allumez le dispositif rechargeable 10-15min avant de vous installer, et profiter d’une zone de protection de 30m², sans odeur et sans moustique. Idéal pour vos après-midis dehors et vos soirées d’été. 

Vous rêvez d'un jardin sans entretien?

Nous rêvons tous d’un beau jardin sans entretien (ou presque) car nous voulons profiter de nos week-ends et de nos vacances. Promesse de jardin est spécialisée dans ce domaine car rassurez-vous, cela est possible, même chez vous !

 Voici les principales clefs pour ce faire :

Une plante adaptée à votre jardin et l’emplacement disponible

Choisissez les plantes de votre jardin en faisant bien attention à leurs compatibilités avec les conditions climatiques et la nature du sol de votre jardin. Cela évitera que vous vous acharniez à contrer la nature pour que vos plantes poussent. Pas de végétaux qui apprécient les sols frais et riches en humus si vous habitez sur une dune de sable par exemple ! A moins de devoir constamment apporter engrais et du compost. 

Déterminez précisément quel type de plante vous avez besoin pour l’espace disponible où vous souhaitez planter. Prêtez attention à l’envergure à maturité de la plante choisie afin de lui laisser suffisamment de place pour pousser ; cela évitera d’avoir à la tailler systématiquement à cause d’un développement jugé trop important. Idem pour les haies d’arbustes ou de conifères taillés au carré. Elles sont monotones et demandent une taille récurrente dont on peut se prémunir en plantant des espèces d’arbustes différentes non alignées en leur laissant la place nécessaire à leur plein développement. 

Vous pouvez également privilégier les végétaux qui ont un port compact, ils se développent de manière plus harmonieuse et demandent de ce fait, moins de taille.

Avec le forfait Structurer vos idées, obtenez un plan détaillé indiquant l’emplacement de chaque plante au bon endroit. Cela évitera de vous tromper et vous assurera un jardin sans entretien (ou presque).

Gérer l’arrosage

Pour s’économiser l’arrosage à la main, les systèmes d’arrosage intégrés par goutte-à-goutte pilotés par programmateur ont l’avantage de délivrer la juste quantité d’eau sans avoir à s’en préoccuper. Que se soit de l'eau potable ou de l'eau issue d'un forage, elle doit être limitée à sa juste mesure, notamment pour favoriser l'enracinement profond des plantes. Un bon enracinement favorise la croissance des plantes et leur résistance aux maladies, aux insectes, aux aléas climatiques, etc...

Raisonner les espaces de pelouses

Si vous avez la chance d’avoir un vaste jardin, vous pourriez décider de ne tondre que les zones fréquemment foulées et laisser le reste en prairie. En plus d’économiser votre temps et votre énergie, vous profiterez des belles floraisons qui se succèderont du printemps à l’été en même temps que de participer à la préservation de la biodiversité. Une fauche à l’automne peut suffire.

Voir également notre article de blog sur les alternatives au gazon qui peut-être un très bon moyen de bénéficier d'une zone verdoyante, sans arrosage et sans tonte. Pourquoi ne pas remplacer un espace pelouse non utilisé par un joli massif apportant un peu de perspective et de couleurs?

Autres petites astuces qui limitent l’entretien

Poser des bordures entre les massifs et le gazon permet de faciliter la tonte et le désherbage. Pailler le sol des massifs avec des matières organiques est aussi une bonne pratique pour limiter la pousse des mauvaises herbes, économiser l’eau et enrichir votre sol pour limiter les apports d’engrais.

L’acceptation

Un précepte qui peut aussi s’appliquer au jardin ! Cessons de percevoir le jardin comme une corvée de nettoyage sans fin ; c'est un coin de nature qui nous appelle à lâcher prise, à accepter sa spontanéité. Soyez heureux de percevoir l'évolution de ce coin de nature au fil des saisons, d'observer les insectes qui occupent l'espace, les oiseaux qui nichent, le hérisson qui vient gratter et vous débarrasser naturellement des escargots. Laissez faire la nature, c'est encore un bon moyen de limiter l'énergie dépensée au jardin !

Profitez, Respirez !

Voir aussi nos réalisations sur nidexterieur/blog/jardin sec

Pourquoi je n’ai pas la main verte ?

La fameuse main verte ! Une image poétique pour désigner la capacité à faire prospérer les végétaux. Mais personne ne naît avec le don inné de voir pousser tout ce qu’il plante. Derrière ce mythe se cachent l’observation, la compréhension et une adaptabilité qui s’acquièrent avec le temps.

Outre le fait de faire venir l’un des experts Promesse de jardin pour vous aider à Clarifier vos envies, voici un petit coup de pouce pour vous aider à comprendre certains mécanismes et pouvoir dire vous aussi que vous avez la main verte !

L’arrosage

Un paramètre qui peut être délicat à appréhender et qui est souvent la première cause de mortalité des végétaux. Les plantes sont plus sensibles à un excès d’eau qu’à un manque d’arrosage car l’excès d’eau peut causer une pourriture des racines irréversible. Les végétaux ont tous des besoins différents en arrosage mais un geste simple permet de savoir quand arroser. Si la terre est sèche sur les 2/3 premiers centimètre au toucher, vous pouvez arroser sans craindre un excès d’humidité. Il est vrai que tous les végétaux ont des besoins en eau différents mais cette approche permet d’éviter bien des erreurs. L’observation est également importante, vous remarquerez que certaines plantes méditerranéennes et autres succulentes ne flétrissent pas quand leur terre est sèche, elles s’en accommodent très bien, un sol humide leur est d’ailleurs fatal. Pour les poteries, veillez également à ce qu’elles soient percées pour éviter les stagnations d’eau.

Le choix des plantes

Avant de craquer sur une plante, renseignez-vous sur les conditions de cultures dans laquelle elle prospère afin de vous assurer qu’elles correspondent au climat, au sol et à l’exposition où vous souhaitez la planter. Là aussi, un expert Promesse de jardin peut vous aider à Structurer vos idées et ainsi coucher les plantes les mieux adaptées à votre situation sur un plan détaillé vous permettant de ne pas faire d’erreur.

Une erreur fréquente est aussi de déplacer trop souvent une plante, croyant qu’elle ne se plaît pas où vous l’avez mise. Laissez-lui le temps de s’installer soit environ 2 saisons pour un arbre ou un arbuste et au moins un an pour les vivaces et graminées. 

Les signaux d’alerte 

Les feuilles jaunissent, sont tachées, tombent ? Ces symptômes auxquels il faut prêter attention, manifestent souvent un déséquilibre dans la méthode de culture ou une maladie sous-jacente. 

Le premier paramètre simple à analyser est l’arrosage : la terre est sèche et les feuilles flétries ? probablement un manque d’eau. Les feuilles sont jaunies, molles et la terre humide ? probablement l’inverse. 

Certaines décolorations des feuilles peuvent manifester d’un manque de nutriments de même que les tâches brunes manifestent souvent d’une maladie fongique. Mais certains signes sont plus délicats à interpréter ! Faites appel à un professionnel, soit directement chez vous, soit en jardinerie avec un échantillon de branches/feuilles fraichement récolté.

Les professionnels de Promesse de jardin sont là pour vous aider. Ils ont créé un atelier complet sur l'entretien du jardin en 2h pour vous aider à Clarifier vos envies pour 160€

Persévérance

Les aléas climatiques sont des phénomènes courts qui peuvent remettre en question tout ce que vous savez déjà Rassurez-vous, les plantes s'adaptent souvent à ces aléas, notamment les arbres qui peuvent perdre prématurément leurs feuilles en été, simplement pour se protéger et maintenir la vie dans le tronc et le système racinaire, c'est une auto-adaptation que nous devons accepter, sans craindre la mort prématuré de l'arbre.

Soyez patient et ne vous découragez pas ! Considérez chaque plante comme une expérience de laquelle tirer un enseignement.

En résumé, observation, bon sens, patience et persévérance seront donc vos alliés pour verdir vos mains !